DreamQuark lève 14 millions d’euros pour développer son IA dédiée aux banques et assureurs

Après avoir levé 3 millions d’euros en 2017, DreamQuark annonce un tour de table de 14 millions d’euros mené par Alma Mundi Ventures, AG2R La Mondiale et Cap Horn Invest. La startup française souhaite utiliser l’Intelligence Artificielle pour lutter contre la fraude et le blanchiment.

Une plateforme d’Intelligence Artificielle dédiée aux banques et aux assureurs

Fondée en 2014 par Nicolas Meric, DreamQuark a mis au point une plateforme baptisée « Brain » pour faciliter le développement d’applications autour de l’octroi de crédit, de la segmentation client, de l’anti-blanchiment, de la fraude ou encore de la rétention client. La jeune pousse a développé des règles permettant aux collaborateurs qui n’ont pas de compétences particulières en traitement des données et en algorithmie de résoudre des problématiques métier. Par exemple, les outils mis à disposition par la Fintech permettent aux clients d’être alertés en cas de fraude. Pour chaque alerte reçue, ils obtiennent une explication et peuvent demander des justificatifs supplémentaires afin de poursuivre leurs investigations.

DreamQuark compte aujourd’hui une dizaine de clients en Europe dont BNP Paribas, Gan, AG2R La Mondiale, Royal Bank of Scotland ou encore Natwest. Elle est également active en Suisse, au Luxembourg et à Singapour.

Conquérir une vingtaine de clients grands comptes

Au mois de décembre 2019, DreamQuark a finalisé un deuxième financement de 14 millions d’euros. C’est la première fois que le groupe de protection sociale AG2R La Mondiale investit dans une Fintech via son fonds ALM Innovation créé en 2018. Le fonds espagnol Alma Mundi Ventures, le français NewAlpha Asset Management, le fonds néerlandais Keen Venture Partners et son actionnaire historique Cap Horn Invest ont aussi participé à l’opération.

Grâce aux fonds levés, la startup entend accélérer son développement commercial. L’objectif est d’atteindre rapidement une vingtaine de clients grands comptes. DreamQuark souhaite également s’implanter dans d’autres pays, notamment en Espagne, en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Canada. Enfin, ce nouveau financement permettra à la Fintech, qui compte actuellement une trentaine de salariés, de recruter de nouveaux collaborateurs.

De nombreux projets en cours

Parmi ses projets en cours, DreamQuark prévoit le lancement d’une nouvelle fonctionnalité de recommandation de produits pour les gestionnaires de patrimoine, les banques et les assureurs. Une amélioration des fonctionnalités existantes est par ailleurs envisagée pour renforcer la confiance des utilisateurs dans les algorithmes d’IA.

Après avoir été élue « Fintech de l’Année 2017 » par le Pôle Finance Innovation, et remporté le concours « 10 000 startups pour changer le monde », dans la catégorie Cloud-IA-Data, la startup semble bien partie pour devenir « un leader européen et un acteur rentable ». Aujourd’hui, DreamQuark se positionne comme un partenaire incontournable de la transformation numérique du secteur financier.