Retour

[Interview] Alexandre Fitussi, CEO de Beanstock : La plateforme pour votre investissement locatif


Retour sur les origines de Beanstock, avec son co-fondateur et CEO Alexandre Fitussi ou comment passer de Manager général de la licorne espagnole Glovo, spécialiste dans la livraison de produits multi-catégories, à Fondateur d’une belle start-up immobilière.

Juste après la validation de sa période d’essai chez Glovo, désireux de passer le cap de devenir propriétaire, dans un moment propice à sa situation professionnelle, Alexandre commence à s’interroger sur la pertinence d’un investissement immobilier. Il passe rapidement à l’acte entraînant de nombreuses sollicitations de la part de ses proches, intéressés à leur tour par la possibilité d’investir dans l’immobilier.

«J’ai commencé par acheter deux petits appartements dans le 17ième arrondissement que j’ai mis en location. L’expérience s’étant très bien passée, j’y ai rapidement pris goût. Face aux nombreuses demandes de conseils, j’ai réalisé qu’assister des gens pour un investissement était un job à plein temps : en effet, tout accompagnement représente un long processus. Chaque personne réagit de façon très personnelle lors de ce genre d’investissement, les rapides, les indécis, les réticents… il faut savoir prendre le temps avec chacun, mais c’est comme ça que tout a démarré ! »

Beanstock_application

En parallèle de cette première expérience indirecte dans l’accompagnement à l’investissement locatif, Alexandre rencontre chez Glovo, celle qu’il décrit comme son âme sœur professionnelle, Emma Malha, fraîchement sortie d’HEC. Ils travailleront 3 ans au sein de la licorne espagnole, avant de se lancer dans l’aventure Beanstock.

« Nous nous sommes rendus compte que le marché de l’investissement locatif était gigantesque, avec à la fois énormément de transactions, d’intérêts mais surtout trop de gens qui restaient à quai, prenant peur à la vue d’un chiffre ou à l’évocation d’un taux de rentabilité; les aspects opérationnels comme financier font peur.

On s’est donc demandé s’il était possible de solutionner ce problème avec une entreprise scalable, la plus digitale possible, intégrant toutes les étapes du parcours selon les desiderata du client : recherche du bien, obtention du crédit, accompagnement post achat avec travaux, remise à neuf ainsi que l’accompagnement pour la mise en location et la gestion de cette location. »

C’est ainsi que l’aventure Beanstock est lancée, non content de mettre à disposition des biens et un accompagnement dédié, Alexandre souhaite que l’investisseur puisse déléguer au maximum la mise en location de son bien.

« Une fois que le client a identifié un projet qui lui correspond, nous commençons par vérifier qu’il est en capacité de financement. Nous travaillons avec des partenaires bancaires, nous permettant de vérifier la solvabilité du client et son éligibilité aux prêts nécessaires pour continuer. Cette étape validée, nous faisons un premier point avec le client pour s’assurer qu’il maîtrise les tenants et les aboutissants du projet.

Dans un deuxième temps, nous proposons au client un accompagnement destiné à la rénovation du bien. Et enfin, une fois le bien rénové, nous nous occupons de la mise en relation avec un locataire.

Notre défi est que notre client touche son premier loyer 4 mois après avoir identifié un bien lui convenant. »

Visuel_Beanstock

Dans un accompagnement qui se veut total, Beanstock ambitionne même de pouvoir continuer à suivre un client acheteur dans la revente de son bien, une fois ses objectifs de rentabilité atteints.

« Nous servons de garantie vis-à-vis des gestionnaires de biens dans la période actuelle, ainsi que pour l’investisseur, la prise en main est très rassurante pour les deux parties engagées.

Le vrai sujet pour une personne hésitant à passer le pas, c’est « comment faire pour convaincre d’investir ? ». On voit de nombreuses personnes très intéressées de prime abord qui se désengagent au fur et à mesure que le process avance.

Quelqu’un qui crée un compte n’achète pas le lendemain, nous sommes conscients d’être sur des cycles longs, mais c’est à nous d’amener le client à l’aborder de manière plus sereine. Nous avons beaucoup plus d’inscrits que prévu, il convient maintenant de les aider à passer le cap. »

Dans une recherche de rentabilité, les critères de base sont amenés à évoluer, il peut s’agir de sacrifier une vue, un accès ascenseur,… et il faut du temps aux gens pour le comprendre et l’accepter.

« Il faut présenter un équilibre entre qualité et rentabilité. Si nous prenons l’exemple d’un bien à Pau à 19% de rentabilité, il ne faut pas se voiler la face : trouver un locataire à Pau sera bien plus complexe qu’à Paris, il en va de même pour la mise en vente ou l’évolution du patrimoine. Il faut être capable de prendre en compte la partie émotionnelle des futurs investisseurs lors d’un achat immobilier, afin que celle-ci ne prenne pas le pas sur le processus décisionnel et que nous puissions présenter les concepts financiers. »

Beanstock ne présente à l’acheteur que des données traitées lors de l’accompagnement, dans sa prise de décision, et par la suite tout au long de son investissement.

« Pour prendre un exemple concret, lorsqu’un propriétaire doit faire face à une fuite d’eau, avec tout ce que cela peut représenter d’énervement administratif, avec nous, notre client n’en entendra parler qu’une fois le problème de la fuite résolu.»

Visuel_Beanstock2

Les biens listés sur le site de Beanstock présentent une métrique qui leur est propre, appelée « beanscore », nous avons demandé à Alexandre à quoi correspondait cette notion.

« Nous voulions permettre au client de disposer d’une note qui synthétise notre opinion sur le bien, afin qu’il comprenne ces caractéristiques qui nous permettent de l’évaluer de telle ou telle manière. À partir d’une liste que nous avons établie, nous mettons en avant l’un ou l’autre critère pour caractériser le bien. Nous garantissons 100% de taux de remplissage avec un locataire.

Évidemment, selon la localisation du bien, le potentiel de valorisation varie : par exemple, un appartement situé à Paris dans le 15ième acheté à 8 000€/m2 même s’il n’est pas rentable en terme de rapport locatif, il s’agit d’un superbe investissement, la plus-value étant assurée à la revente.»

Annoncer un taux de rentabilité à l’aveugle à un client ne lui parlera pas, à contrario si il lui est présenté le taux de rentabilité moyen du quartier et que son bien est au double du taux moyen, là le client est face à une donnée digeste.

« À l’avenir nous voulons faire de cette métrique une référence claire et compréhensible pour les clients.

Notre philosophie première c’est la démocratisation à la fois pour les primo-accédants mais également pour tous ceux qui pensent que ce genre d’investissement n’est plus pour eux.

Les 25 - 35 ans aujourd’hui font partie de notre cœur de cible, car ce sont ceux qui s’imposent le plus de freins et qui restent en retrait du marché. Nous voulons les remettre au centre du jeu immobilier. 80% de nos clients sont d’ailleurs des primo-accédants. »

Pour découvrir la solution cliquez ici

Ces articles peuvent vous intéresser